C'est exactement ce qui m'est arrivé, j'ai eu le malheur de rencontrer un Japonais, en France par-dessus le marché, et je l'ai suivi au Japon, alors que même si le Japon m'intéressait bien comme pays, je n'avais jamais pensé pouvoir y aller un jour! Beaucoup trop loin...damiencaze a écrit : Argument: Si j'avais rencontre un Chinois, il aurait bien fallu que j'aille en Chine. Ah bah super.
Je ne connaissais pas un seul mot de japonais non plus.
En y réfléchissant, je m'aperçois qu'après avoir rencontré mon mari, je me suis lancée dans des études de japonais...en France! L'idée dominante étant que je ne voulais pas aller au Japon avant d'avoir quelques bases solides en japonais.
Je suis donc restée en France pendant un an après le retour au Japon de mon fiancé, pour continuer mes études de japonais, et il n'a jamais douté de mes intentions. C'est vrai qu'il aurait pu se poser des questions, et penser que je reculais le moment d'aller au Japon, ce qui n'était pas du tout le cas, je voulais être préparée pour ne pas me retrouver totale analphabète en terrain inconnu.
J'ai donc suivi mon mari au Japon, pour avoir rencontré par hasard un Japonais, mais je ne sais pas si j'aurais suivi un Iranien en Iran, ou un Esquimau au pôle nord!
Il y a par contre des cas où l'un des 2 refuse d'aller dans le pays du conjoint, par manque d'affinités pour le pays, et c'est un problème qu'il ne faut pas négliger, même si dans certains cas on peut arriver à bien s'habituer à son nouveau pays.
Venir d'Osaka pour aller dans un coin perdu de France, la transition est un peu rude. Il n'est pas rare que les citadins ne supportent pas la campagne, et s'y ennuient mortellement.
Dans ce cas, peut-être que ce serait mieux de vivre dans une ville plus grande, où il y aurait plus de possibilités pour étudier, travailler, sortir, etc...