"......Le visa a une validité de 3 mois. Le bénéficiaire du visa doit l’utiliser pendant sa période de validité. Il doit entrer en France avant l’expiration de cette période. Le visa porte la mention "Carte de séjour à solliciter à l’arrivée". La demande de carte de séjour doit être effectuée dans les 2 mois suivant la date d’entrée en France auprès de la Préfecture ou du commissariat de police.....".
Ce manque de précision induit les candidats en erreur, laissant croire que la délivrance de la carte de séjour ne sera qu' une simple formalité, ce qui n' est pas le cas. Celà crée beaucoup de déconvenues lors de l' arrivée en France.
Il faut donc savoir, ce qui n' est hélas pas expliqué par le Consulat ( ni sur le site internet, ni aux guichets), que la procédure est trés compliquée, comme suit:
1) Première demande en préfecture ( compter une demi journée).
2) Convocation à l' ANAEM un mois plus tard ( agence nationale pour l' accueil des étrangers et les migrations..!!..), également une demi journée, avec:
* Visite médicale, contrôle des vaccinations, radio pulmonaire, etc...
* Passage devant une assistante sociale.
* Test pour estimation du niveau de français parlé et écrit.
3) Re-passage en préfecture pour apporter la preuve du passage à l' ANAEM et payer une taxe de 275 EUROS pour la première année.
4) Une journée d' instruction civique obligatoire.
5) Une journée d' initiation à la vie en France obligatoire.
6) Cours de français obligatoires ( en fonction des résultats du test ANAEM)
7) Passage de l' examen de français DILF ( annoncé pour 1 journée, en fait 1/2 journée seulement)

A noter que:
- La première carte de séjour n' est délivrée que pour un an, renouvelable pour une deuxième année ( contre paiement d' une taxe de 75 EUROS ), si tous les obligations mentionnées ci-dessus ont été accomplies durant la première année. Elle sera ensuite renouvellée une troisième fois pour 1 an avant de pouvoir demander une carte valable 5 ans.
- Les années de marriage vécues au Japon ne sont pas reconnues par l' administration française considère les Demandeurs comme "nouveaux marriés" ( avec la suspicion de "faux marriage"), quelque soit le nombre d' années de vie commune au Japon.