
Merci de donner un coup de pouce à ce film documentaire auto financé en allant le voir.
Synopsis : Eric-Maria Couturier, un violoncelliste de talent, rencontre à Paris Izumi Yamada, une japonaise de 48 ans atteinte d’un cancer. Ses jours sont comptés, et c’est dans la capitale française qu’elle a choisi de faire le dernier voyage de sa vie. Au cours d’un dîner chez le musicien, entourés d’amis, Eric-Maria chante et joue de son instrument, notamment une interprétation des suites de Bach qui bouleverse les convives, particulièrement Izumi. Ils s’échangent un objet en se promettant de se revoir au Japon : il lui remet un éventail qui lui est cher ; elle lui transmet, par l’intermédiaire de sa fille, une pièce de cinq yen (go-en en japonais, dont un terme homophone recouvre les notions de destin et de liens qui unissent les gens) dans l’attente de leurs retrouvailles. Cet échange marque le point de départ d’un voyage de 10 000 kilomètres qui mène Eric-Maria au Japon où il a promis à Izumi de lui offrir une thérapie par la musique à travers son interprétation. Pour le musicien, le voyage s’apparente également à un cheminement spirituel vers ses origines, associé à la quête d’une musique plus personnelle. Eric-Maria, orphelin à la suite de la guerre du Vietnam, a été adopté par un couple français alors qu’il avait 9 mois. Sa mère adoptive est décédée d’un cancer du sein il y a 9 ans. On le suit ainsi de Paris à Kyoto, puis à Oita, la ville d’Izumi, où il se livre à une interprétation spéciale pour les enfants d’un orphelinat où la malade a longtemps travaillé. L’un d’eux, Yuto, cinq ans, s’empare du violoncelle avec une spontanéité si naturelle que le musicien décidera de lui offrir l’instrument. Là encore, les réflexions d’Izumi et d’Eric-Maria fusionnent. Lorsqu’ils sont tous les deux, Eric-Maria se nourrit du rayonnement d’Izumi pour jouer « dans son corps ». Par les vibrations graves de l’instrument, le corps de la malade libère des parties très intimes du psychisme et physique, entraînant Izumi dans des rêves éveillés.
On en parle ici:
http://yamachan.biz/800/06230856.html
Izumi est décédée le 21 novembre, son blog continue grâce aux amis et à la famille.

