comment faire pour s'acheter des sacs Vuitton
Ah... OK, je vois l'allusion. Mais dedans il y a "pouffiasse" qui est assez péjoratif et ça, je pense que ce n'est pas acceptable sur le forum. On peut dire ce qu'on veut sur son blog, avec ses amis, etc. mais pas ici.
GeeBee a écrit :Effectivement la "pouffitude" ... ne s'adresse aucunement aux prostituées.
Mais j'utilise ce mot pour nommer l'attitude de certaines filles.
Personnellement, je n'ai aucun mépris des prostituées, bien au contraire (mais c'est un autre sujet, pas uniquement japonais ).
Les garçons qui sont gigolos à temps partiel (eh oui ce genre de "baito" existe aussi) le font pour la même raison que les filles qui pratiquent le téléphone rose. Lorsqu'ils sont populaires, leurs clientes (jeunes ou moins jeunes) sont prêtes à tout pour leur offrir ce dont ils rêvent, montres, bijoux, maroquinerie etc.... Ce que je voulais dire c'est qu'il n'y a pas que les filles qui ont un sérieux penchant pour la quincaillerie de toutes sortes et aussi que tous ces jeunes ne sortent pas de familles particulièrement défavorisées, loin de là (puisque dans les cas que je connais ils sont à l'université).Shizuka-jp a écrit :Oui, on s'éloigne du sujet, puisqu'il s'agit dans le cas des Hosts Clubs d'une activité professionnelle.baka77 a écrit :
Desole pour cette parenthese.
Baka77, le moindre portefeuille Vuitton neuf frise les 100 000 yens, le moindre sac Prada dépasse cette somme, pareil pour Gucci, dans les 150 000 yens , même un "vulgaire" sac Coach en cuir commence à 60 000 yens. Un "arbaito" normal paiera environ 900 yens de l'heure à Tokyo, plutôt moins alors qu'une heure dans un bar commence entre 3 à 5000 yens minimum, plus les pourboires ....et les cadeaux. Faites le calcul. Un étudiant s'il veut rester dépendant de ses parents (pour les impôts) ne peut pas se permettre de travailler plus d'un certain nombre d'heures par mois. Donc il s'agit souvent de "travail" par à coups dans le but bien précis de se payer un objet particulier.
Mais bien sûr , et avec cette question, la boucle de ce fil est bouclée je crois. Le cas des filles et garçons qui ont recours a des activités dangereuses ou peu valorisantes aux yeux de certains, enfin qui mettent leur intégrité physique en danger, est minoritaire, je le crois très sincérement. La plupart des jeunes travaillent comme des malades en jonglant avec plusieurs petits boulots si nécessaire et dans un but précis, jusqu'à atteindre ce but (achat de produits de luxe, voyage, vêtements...). S'ils ont la chance de pouvoir dépenser tout l'argent qu'ils gagnent dans leurs petits plaisirs, ils le font sans complexe, dans la mesure où beaucoup sont nourris, logés chez leurs parents.baka77 a écrit :Je ne savais pas que c'etait si cher (la moitie de mon salaire !)
Est ce possible que ce soit des cadeaux de famille ou un cadeau d'anniversaire (plusieurs amis qui cotisent), parce que je vois mal autant de filles faire ce genre de travail pour avoir un sac, quel qu'il soit.
Mais, je dois ajouter que beaucoup de jeunes qui n'ont pas d'emploi à plein temps et sont à l'université ou pas, font des petits boulots pour vivre ou aider leurs parents.... pas de place pour les sacs Vuitton.
Les parents et grands-parents (plutôt que les amis je dirais) donnent de l'argent pour les étrennes, la réussite aux examens, etc... et puis comme je l'ai dit plus haut, il y a les produits discountés ou d'occasion (en général des cadeaux neufs ou pratiquement neufs qui sont déposés dans les magasins spécialisés, prêteurs sur gage et autres) qui permettent d'obtenir des choses un peu moins chères.
ah ben voilà c'est malin... J'ai acheté le Miso Soup de Murakami...
C'est assez cru je dois dire !
je n'ai lu que 30 pages pour l'instant mais il montre déjà ces filles avides d'argent pour se payer des trucs de marques étrangères surtout...
Tout ceci satisfaisant le touriste, pas forcément étranger d'ailleurs, venu s'encannailler dans les bas fonds Tokyoites. On dirait presque que tout ceci est institutionnalisé.
Bon c'est un roman mais on sent que la description est vraie.
Enfin, comme dit plus avant, ces pratiques existent en France.
C'est assez cru je dois dire !
je n'ai lu que 30 pages pour l'instant mais il montre déjà ces filles avides d'argent pour se payer des trucs de marques étrangères surtout...
Tout ceci satisfaisant le touriste, pas forcément étranger d'ailleurs, venu s'encannailler dans les bas fonds Tokyoites. On dirait presque que tout ceci est institutionnalisé.
Bon c'est un roman mais on sent que la description est vraie.
Enfin, comme dit plus avant, ces pratiques existent en France.
voilà un article trouvé sur Wikipedia :
" La prostitution des jeunes étudiantes [modifier]
Une partie non négligeable des étudiantes japonaises (étudiantes, lycéennes et collégiennes, notamment parmi les kogaru) sont amenées à se prostituer occasionnellement, soit volontairement, soit suite aux requêtes des hommes qui les approchent. D'après un rapport de la National Police Agency en 1996[1], « un tiers des cas de prostitution connus impliquent des adolescents. (...) Environ un quart des étudiantes japonaises entre 12 et 15 ans auraient participé à des conversations téléphoniques roses. Les conversations sont prévues à des dates fixées à l'avance et sont généralement sujettes à un accord préalable pour un service sexuel particulier, au prix fixé. »
Ce phénomène typiquement japonais se distingue de la prostitution « classique » par les motivations supposées des jeunes filles impliquées : plutôt qu'une source stable d'argent, c'est une source occasionnelle d'argent de poche ou d'appoint qui serait visée, souvent stigmatisée par le désir de se procurer des produits de marques.
Les relations qu'entretiennent ces jeunes filles avec les hommes qui les payent sont parfois qualifiées de « relations d'entraide » (Enjo kōsai) en japonais, ce qui suscite de vives critiques contre le statu quo entrenu eu égard au phénomène, comme chez l'écrivain Ryū Murakami. La faible médiatisation du phénomène considéré en tant que problème au sein de la société japonaise rend d'autant plus difficile son analyse à l'étranger.
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" La prostitution des jeunes étudiantes [modifier]
Une partie non négligeable des étudiantes japonaises (étudiantes, lycéennes et collégiennes, notamment parmi les kogaru) sont amenées à se prostituer occasionnellement, soit volontairement, soit suite aux requêtes des hommes qui les approchent. D'après un rapport de la National Police Agency en 1996[1], « un tiers des cas de prostitution connus impliquent des adolescents. (...) Environ un quart des étudiantes japonaises entre 12 et 15 ans auraient participé à des conversations téléphoniques roses. Les conversations sont prévues à des dates fixées à l'avance et sont généralement sujettes à un accord préalable pour un service sexuel particulier, au prix fixé. »
Ce phénomène typiquement japonais se distingue de la prostitution « classique » par les motivations supposées des jeunes filles impliquées : plutôt qu'une source stable d'argent, c'est une source occasionnelle d'argent de poche ou d'appoint qui serait visée, souvent stigmatisée par le désir de se procurer des produits de marques.
Les relations qu'entretiennent ces jeunes filles avec les hommes qui les payent sont parfois qualifiées de « relations d'entraide » (Enjo kōsai) en japonais, ce qui suscite de vives critiques contre le statu quo entrenu eu égard au phénomène, comme chez l'écrivain Ryū Murakami. La faible médiatisation du phénomène considéré en tant que problème au sein de la société japonaise rend d'autant plus difficile son analyse à l'étranger.
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