Bonjour
Y aurait-il une bonne âme pour me renseigner (même en gros) sur les différentes formes de théâtre et de contes (épopées, ....) japonais ? Je travail sur un sujet brûlant : Amélie Nothomb et le Japon.....
Merci d'avance
Cyt
le théâtre japonais
Bonjour!
us et coutumes japonais.
Je ne connais pas la biographie d'Amélie Nothomb. Je crois qu'elle
a passé une partie de sa petite enfance au Japon (père diplomate).
En lisant le bouquin, on a l'impression de quelqu'un qui vient pour
la première fois au Japon, avec tous les rejets que cela suscite. Son
enfance japonaise (si tel est le cas) lui a laissé certainement bien des
souvenirs, mais ne l'a aucunement aidée à la compréhension de la
société, ce qui finalement paraît normal.
Le bouquin est bourré d'incohérences. Elle fait vraiment passer les
Japonais pour des extra-terrestres, etc...
Exemples:
- Elle a une vingtaine d'années (22~23 peut-être) dans le
bouquin. Elle prétend avoir été engagée comme interprète. Je ne
connais aucune entreprise (à part ceux qui font la spécialité
traduction-interprétariat) qui engage des interprètes à temps plein
(à part aussi peut-être de très grandes multinationales qui en ont
le besoin, ce qui n'était pas le cas. Elle était dans une PME).
Un interprète, ça se "loue" à la journée ou demi-journée, environ
600 à 1000 Euros par jour. C'est du boulot de haut vol qui ne se
confie pas à une stagiaire. On ne s'improvise pas interprète, quel que
soit le niveau linguistique. Cela demande une formation, un
entraînement.
- À un moment, elle a à établir une note de frais d'un voyage
d'affaires à l'étranger. Une note de frais, c'est une addition. Longue,
mais addition quand même. Avec un cours qui change chaque jour,
et des monnaies différentes, etc. Même si Excel n'était pas répandu
à l'époque, c'est faisable par quelqu'un qui a son certificat d'études
et qui y passerait deux heures (les calculatrices existaient, hein).
Bon, elle est infoutue de faire une addition en y passant beaucoup
de temps dont une nuit à poil sur la table, et elle s'étonne ensuite
qu'on ne lui passe rien d'autre à faire.
- Dans un autre passage, elle exécute un travail pour une autre
personne (dans une autre branche de la hiérarchie). Au Japon,
deux sections de la même entreprise sont comme deux entreprises
plus petites. Si je travail pour l'entreprise A et que le chef de
l'entreprise B me demande un travail, la moindre des choses,
c'est que j'en avertisse le chef de A et que j'en obtienne la permission.
Ne pas savoir ça dénote une méconnaissance profonde du
fonctionnement d'une société. De plus, ça ne m'étonnerait pas que
dans une entreprise française, ça ne passe pas non plus. Même si
je bulle à fond au département compta, si je me mets à faire le travail
d'un collègue du département marketing et que ça se sait, on me
demandera des explications, non?
- À propos du rapport qu'elle a pondu à l'autre personne, quel
crédit peut on attribuer à un rapport venant de quelqu'un qui ne sait
pas faire une addition et donc n'est pas à l'aise avec les statistiques?
- Etc, je ne vais pas passer le bouquin en revue, il y aurait trop
à dire.
comprends pas que les japonaises ne se suicident pas plus", il y
a aussi un passage fécond (1) sur la délation, etc...)
Pascal
(1) Ne cherchez pas pourquoi "fécond". Je l'ai juste ajouté pour faire
une contrepéterie avec délation. Ça veut rien dire, mais c'est drôle, non?
À ce stade, il ne s'agit pas de sexisme, mais de familiarité avec lesLe ressenti d'une femme peut-il être le même qu'un homme dans une société macho ?...
us et coutumes japonais.
Je ne connais pas la biographie d'Amélie Nothomb. Je crois qu'elle
a passé une partie de sa petite enfance au Japon (père diplomate).
En lisant le bouquin, on a l'impression de quelqu'un qui vient pour
la première fois au Japon, avec tous les rejets que cela suscite. Son
enfance japonaise (si tel est le cas) lui a laissé certainement bien des
souvenirs, mais ne l'a aucunement aidée à la compréhension de la
société, ce qui finalement paraît normal.
Le bouquin est bourré d'incohérences. Elle fait vraiment passer les
Japonais pour des extra-terrestres, etc...
Exemples:
- Elle a une vingtaine d'années (22~23 peut-être) dans le
bouquin. Elle prétend avoir été engagée comme interprète. Je ne
connais aucune entreprise (à part ceux qui font la spécialité
traduction-interprétariat) qui engage des interprètes à temps plein
(à part aussi peut-être de très grandes multinationales qui en ont
le besoin, ce qui n'était pas le cas. Elle était dans une PME).
Un interprète, ça se "loue" à la journée ou demi-journée, environ
600 à 1000 Euros par jour. C'est du boulot de haut vol qui ne se
confie pas à une stagiaire. On ne s'improvise pas interprète, quel que
soit le niveau linguistique. Cela demande une formation, un
entraînement.
- À un moment, elle a à établir une note de frais d'un voyage
d'affaires à l'étranger. Une note de frais, c'est une addition. Longue,
mais addition quand même. Avec un cours qui change chaque jour,
et des monnaies différentes, etc. Même si Excel n'était pas répandu
à l'époque, c'est faisable par quelqu'un qui a son certificat d'études
et qui y passerait deux heures (les calculatrices existaient, hein).
Bon, elle est infoutue de faire une addition en y passant beaucoup
de temps dont une nuit à poil sur la table, et elle s'étonne ensuite
qu'on ne lui passe rien d'autre à faire.
- Dans un autre passage, elle exécute un travail pour une autre
personne (dans une autre branche de la hiérarchie). Au Japon,
deux sections de la même entreprise sont comme deux entreprises
plus petites. Si je travail pour l'entreprise A et que le chef de
l'entreprise B me demande un travail, la moindre des choses,
c'est que j'en avertisse le chef de A et que j'en obtienne la permission.
Ne pas savoir ça dénote une méconnaissance profonde du
fonctionnement d'une société. De plus, ça ne m'étonnerait pas que
dans une entreprise française, ça ne passe pas non plus. Même si
je bulle à fond au département compta, si je me mets à faire le travail
d'un collègue du département marketing et que ça se sait, on me
demandera des explications, non?
- À propos du rapport qu'elle a pondu à l'autre personne, quel
crédit peut on attribuer à un rapport venant de quelqu'un qui ne sait
pas faire une addition et donc n'est pas à l'aise avec les statistiques?
- Etc, je ne vais pas passer le bouquin en revue, il y aurait trop
à dire.
Ben allez-y, répondez!On pourrait répondre plutôt à la question en citant les kagura, les gigaku, bugaku et gagaku, les kyôgen, kabuki ou bunraku, sans oublier nô !
Le fait est qu'il y a bien des jugements à l'emporte-pièce. ("Je neMais Amélie est quand même un peu trop "tranchante"
comprends pas que les japonaises ne se suicident pas plus", il y
a aussi un passage fécond (1) sur la délation, etc...)
Pascal
(1) Ne cherchez pas pourquoi "fécond". Je l'ai juste ajouté pour faire
une contrepéterie avec délation. Ça veut rien dire, mais c'est drôle, non?
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