Bonsoir,
À ceux qui s'amusent (?) à décourager les gens qui ont envie de faire des études, je ne peux que dire que vous manquez d'expérience.
Il y a de nombreux exemples d'exceptions à ce que vous semblez énoncer comme des règles.
Car c'est cela qui est le plus gênant... Cette façon d'énoncer des dogmes!
Dispenser des conseils, d'accord! Décourager les gens de faire des études, ça non!
Il y avait, de mon temps, beaucoup de gens ayant dépassé la trentaine, voire la quarantaine, à l'INALCO.
J'y ai rencontré des personnes qui ont fait des carrières brillantes, et pour certaines c'était une passion et un changement de cap dans leur vie.
Beaucoup d'autres, moins célèbres, ont néanmoins travaillé d'arrache-pied pour assouvir leur passion. Respectons-les.
Laissez-les vivre! Arrêtez de décourager les bonnes volontés!
Car, après tout, ce ne sont que "VOS" vérités... Vous devriez relativiser vos propos.
Quant au financement, que j'allais oublier, sachez que nombreux sont ceux qui font des sacrifices importants pour étudier. Cela aussi mérite le respect.
Shaitan a écrit :Je trouve aussi que le prof. de l'Inalco est un irresponsable.
A moins d'être rentier, je ne vois pas comment on peut viser un doctorat en étant en première année et à 27 ans.
En tablant sur un cursus universitaire exemplaire, cad aucun redoublement plus les mentions qui vont bien (tous à vos statistiques ça fait assez mal), ça veut dire boucler son master à 32 ans.
Puis enchainer un doctorat (qui se fera plutôt en 4 ou 5 ans, tous à vos statistiques, de nouveau).
Le tout bien sûr sans aucun financement, car trop vieux pour des bourses MERNT (pour la thèse), trop vieux pour des bourses au mérite.
Niveau financements orientés vers le Japon, j'attends déjà les expressions amusées du comité de sélection des bourses Lavoisier; et je ne parle même pas des bourses plus sérieuses comme les Monbushos et les JSPS.
A 36-37 ans passé (si tout va bien, et toujours rentier bien sûr); je pense aussi que le dossier sera excellent pour prétendre à des postdocs intéressants, à des postes d'ATER, et je ne parle même pas des postes de chercheurs statutaires (au rythme ou la situation se dégrade).
Alors non, ce n'est vraiment pas rendre service que d'encourager un doctorat dans ce cadre.