Salut!
La condition féminine au Japon? Je n'ai pas fait d'études en sociologie,
et je ne pourrais par conséquent rien dire de très constructif.
Moi non plus, ni sociologue, ni forcément très constructif!
Amélie Nothomb parle abondamment de la condition féminine; ce long passage est le détour pris dans le roman pour exprimer le sentiment qu'éprouve la narratrice pour sa tortionnaire: de la compassion. Tu remarqueras que je ne me suis pas prononcé sur le degré de vérité de ses affirmations très généralisantes!
A mon avis, un bon roman suggère le réel plus qu'il ne le décrète.
Et des phrases du style "je ne comprends pas toute japonaise qui ne s'est pas déjà suicidée", à peine contextualisées dans le bouquin, sont tellement premier degré qu'elles relèvent probablement plus de l'hystérie qu'autre chose!
La condition féminine? Il y aurait sûrement beaucoup à en dire. Vous avez déjà vu une japonaise pas maquillée, vous?
Comment rendre ce simple fait sans le ramener à des crières occidentaux et pas à une réalité japonaise si touffue qu'elle peut s'avérer décourageante (on commence par quoi?)?
En savourant! (cf les magnifiques portraits d'Alainphoto 8O dans "autres sujets "

)
Pour qui n'est pas accaparé par l'enfer de l'entreprise japonaise (pauvre amélie! et encore, elle faisait pas les "trois-huit"), le Japon serait pas un peu le royaume des épicuriens, dites un peu, bandes de gourmets?!
(oulà, j'ai bien dévié là!)