Lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique – Février 2017 (extraits)

GIS Reseau AsieExtraits concernant le Japon.

Toyota victime du toyotisme
Pourquoi les sciences sociales ont encore beaucoup à apprendre de cette entreprise ?

par Stéphane Heim, docteur en sociologie de l’Université de Strasbourg (2011) et maître de conférences à l’Université de Kyôto depuis mars 2015.

Au début des années 1990, le constructeur automobile japonais, Toyota Motor Corporation (dans le texte, Toyota), jouit d’une popularité grandissante du fait de ses succès aux États-Unis et de son organisation productive, tantôt nommée le Toyota Production System, la Lean Manufacturing, le toyotisme ou la production juste-à-temps. Ce succès est largement attribué à ses instruments de gestion de production – le kanban (système d’inventaire et de livraison de pièces), le andon (outil de contrôle visuel de la production), le kaïzen (évolution permanente de l’organisation productive) et bien d’autres – qui consacrent une nouvelle mode managériale, celle de la réduction systématique et continue des coûts, inscrite dans les gènes de l’organisation. Cette mode managériale aux mille peaux est aujourd’hui appliquée dans des secteurs bien différents de la construction automobile tels que les hôpitaux ou les services postaux. Dès lors, ce ne sont plus les outils développés et mis en œuvre dans les ateliers de production de Toyota et de ses fournisseurs, mais la philosophie managériale du juste-à-temps qui triomphe, qui impose le temps du marché à celui de la production du bien ou du service, qui renverse la temporalité fordiste et son économie politique.

Étrangement, d’objet de curiosité, l’entreprise Toyota est devenue victime de son propre succès, le toyotisme. Alors que très vite, les chercheurs en sciences sociales de divers horizons se penchent sur cette philosophie managériale, l’entreprise Toyota comme objet d’étude tombe en désuétude. L’analyse rigoureuse du modèle productif de Toyota, de son environnement économique et institutionnel, de ses conditions d’applicabilité, des contraintes qu’il rencontre lorsqu’il ne dégage pas de marges comme en Europe, de sa relation salariale et des relations inter-sociétés est négligée. Pourtant tous ces éléments nous invitent à une réflexion théorique plus poussée sur la dichotomie entre l’entreprise comme espace de production d’une part, et la société comme cadre juridique du processus d’accumulation du capital de l’autre. C’est là que se situent les véritables leçons à tirer du « moment Toyota » dans l’histoire du capitalisme.

Pour beaucoup, l’entreprise moderne est une invention récente datant de la fin du XIXe siècle, celle de la corporation ou de la société en français, de la rationalisation grandissante de pans entiers de nos sociétés (au sens sociologique) dont Max Weber s’est fait l’observateur minutieux. Il nous est plus aisé de penser l’entreprise et ses frontières à partir de sa catégorisation juridique moderne – société anonyme, etc. – que de ses activités et la manière dont celles-ci sont segmentées, distribuées et contrôlées. Toutefois, la concentration de l’activité productive au sein de l’entreprise qui se substitue à la famille est le fruit d’un processus historique plus ancien, qui tire son origine de la propriété privée des capitaux et de la révolution commerciale initiée par les marchands du Bas Moyen Âge en Europe (du début du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle).

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CONFÉRENCES, DÉBATS, SÉMINAIRES

▪ Séminaire Sur la création d’une nouvelle langue mathématique japonaise pour l’enseignement de la géométrie élémentaire durant l’ère Meiji (1868-1912). 16 février 2017, Lyon

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▪ Publications

Le Shakuhachi japonais. Une tradition réinventée
Auteur : Bruno Deschênes
Éditeur : L’Harmattan
Parution : Janvier 2017

Parcours féministes dans la littérature et la société japonaises de 1910 à 1930. De Seitô aux modèles de politique sociale
Auteures : Christine Levy, Brigitte Lefèvre
Éditeur : L’Harmattan
Parution : Janvier 2017

Rubrique « Publications »
Rédaction :
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Directeur de la rédaction : Sébastien Lechevalier
Rédactrice : Malgorzata Chwirot
A participé à ce numéro : Stéphane Heim
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Journée Francophone de la Recherche 2015 – JFR 2015

Maison Franco-Japonaise de TokyoJournée Francophone de la Recherche 2015 – JFR 2015
vendredi 13 novembre 2015
Maison Franco-Japonaise, Ebisu, Tokyo

https://www.jfr-2015.org Avatar_sciencescope2.jpg
Contact : contact@jfr-2015.org

Appel à communications (exposés/posters)

Comme tous les ans, l’association Sciencescope en collaboration avec la Maison Franco-Japonaise (MFJ),  l’Ambassade de France au Japon, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Japon (CCIFJ), l’Association des Anciens Boursiers Scientifiques du Gouvernement Français (ABSCIF) et l’Association des Anciens Boursiers Culturels (ABC) organise la Journée Francophone de la Recherche (JFR).

Cette rencontre annuelle réunit les chercheurs et étudiants francophones travaillant au Japon, toutes disciplines et toutes nationalités confondues. Cette journée a pour but de permettre aux chercheurs, étudiants, ingénieurs, institutionnels, représentants d’entreprise ou simples curieux de se rencontrer et d’échanger sur leurs différentes activités au Japon.

La journée se déroulera le vendredi 13 novembre 2015, à la Maison Franco-Japonaise de Tokyo, autour d’exposés de participants, de sessions posters, d’une table ronde professionnelle et d’un exposé invité.

Deux formats de contributions sont proposés:
– exposés (env. 20 min avec questions) ;
– posters (format A0, portrait).

Pour participer à cette journée, l’inscription est gratuite et obligatoire, et comprend le livret de la JFR ainsi que le déjeuner et cocktail à la MFJ.

Nous vous invitons à vous inscrire (gratuitement) dès maintenant en ligne et à soumettre votre contribution avant le
26 octobre 2015.
Il est aussi possible de s’inscrire en tant que simple auditeur jusqu’au
12 novembre 2015.

Pour plus d’informations sur JFR 2015, l’inscription et l’appel à contribution :
https://www.jfr-2015.org
Contact : contact@jfr-2015.org

English version

French Research Day 2015 – JFR 2015
friday, November 13th  2015
Maison Franco-Japonaise, Ebisu, Tokyo

https://www.jfr-2015.org
Contact : contact@jfr-2015.org

Call for Communications (presentation/posters)

Sciencescope, with the support of institutional partners including the Maison Franco-Japonaise de Tokyo (MFJ), the Embassy of France in Japan, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Chamber of commerce and Industry (CCIFJ), as well as Alumni associations as ABSCIF and ABC, is organizing the French Research Day (JFR) in Japan.

JFR’15 is gathering french-speaking researchers and students in Japan from all disciplines and citizenships in order to enforce discussions among this research community. This one-day event will  take place on Friday, November 13th 2015, at the Maison Franco-Japonaise de Tokyo, with several scientific presentations, posters sessions, professional round-table and an invited talk.

Two types of contributions are proposed:
-presentations (about 20min of talk including questions)
-posters (A0 size, portrait)

The main language of the event is French, but English presentations are possible for non native French speakers, and written material (slides, posters, contributions, etc.) can be in English as well. However, given the nature of the event, a basic understanding of French may be easier to fully benefit from all discussions (but not mandatory).

Attendance is free and open to all, but registration is mandatory for planning purposes. Registration includes the JFR booklet, lunch and evening cocktail at MFJ.
You can already register online and submit your contribution until October 26th 2015.
It is still possible to register as an attendee until November 12th 2015.

For registration and further information, please visit the JFR’15 website
https://www.jfr-2015.org/

For any inquiries, please feel free to contact the organizing team at contact@jfr-2015.org

Un #quai de #gare au #Japon

imageLe numéro des voitures est affiché, les bandes jaunes indiquent les files d’attente à suivre et respectées par les Japonais. Les voitures s’arrêtent pile de façon que les portes soient juste en face de la signalisation au sol.

Bref, cherchez les différences avec les quais français !

Cliquez sur l’image pour l’agrandir ! et posez vos pieds dans la bonne direction!

« Chat » avec la communauté française sur la situation nucléaire au Japon, le 4 novembre 2012

Le prochain « chat » se tiendra le mardi 4 décembre 2012 de 18h à 19 h30 (heure de Tokyo). Les questions pourront être posées dès 17h30.

Voir les détails sur le site web de l’Ambassade de France à Tokyo.
https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article6032

Les toilettes chauffantes nippones à la conquête du monde

Non, ce n’est pas une nouvelle histoire de Toto…
Au Japon, Toto est un fabricant de toilettes ultra-sophistiquées. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur ces appareils de rêve en lisant l’article en lien ci-dessous :

www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/27/1021932/les_toilettes_chauffantes_nippones_a_la_conquete_du_monde.shtml

Avec une vidéo et des illustrations.

Tepco : patauger puis s’enliser…

La fusion du cœur du réacteur 1 de la centrale de Fukushima, au Japon, pourrait avoir été causée par une erreur humaine, révèle mercredi 18 mai le Japan Times. Le quotidien se fonde sur des documents internes de la compagnie d’électricité Tokyo Electric Power Co. (Tepco), opérateur de la centrale nucléaire accidentée, qui remettent en cause de précédentes conclusions du gouvernement japonais.
Source : Le Monde et le Japan Times
Lire les articles complets sur ces médias.

Tepco n’en finit pas de… patauger dans l’eau radioctive

Source : Actu Japon https://actu.jp
Votre revue quotidienne en français de la presse japonaise.

Tepco contraint de revoir son projet de stabilisation du réacteur numéro 1

La Compagnie d’électricité de Tokyo est contrainte de revoir sa stratégie de stabilisation de la situation à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi après l’annonce que le coeur de l’un de ses réacteurs est entré en fusion.

Tepco a révélé jeudi que la plupart des crayons de combustible à l’intérieur du réacteur numéro un ont probablement fondu et sont tombés au fond du réacteur. L’opérateur a reconnu que l’eau de refroidissement du réacteur était tombée à un niveau exposant complètement les crayons de combustible si ces derniers se trouvaient dans leur position normale. Tepco suppute que le combustible au fond du réacteur a refroidi, si l’on prend en compte la température de surface du réacteur.

Vendredi, les employés de la centrale ont transporté de l’équipement permettant de relier un circuit de refroidissement au réacteur, comme le prévoit le plan mis en place le mois dernier par Tepco, qui souhaitait remplir l’enceinte de confinement du réacteur numéro 1 avec de l’eau puis mettre en place un système de refroidissement pour faire circuler cette eau vers un échangeur de chaleur.

Mais ce système ne peut fonctionner que si l’eau dans l’enceinte de confinement est d’une profondeur d’au moins cinq mètres. Tepco reconnaît ne pas connaître le niveau d’eau actuel à l’intérieur de l’enceinte, mais espère trouver rapidement un moyen pour l’évaluer. (NHK World)

La saga d’une ville-usine : « Toyota city »

La saga d’une ville-usine : « Toyota city », un documentaire de Léna Mauger & Stéphane Remael
Toyota City nous intriguait.
Image003Au cours de nos derniers reportages au Japon, nous nous étions approchés de ce temple de l’automobile. Une ville symbole depuis un demi-siècle : c’est ici qu’a été inventé un système de production réputé comme un idéal d’efficacité, de qualité et d’innovation – une forme d’accomplissement ultime du capitalisme. Des chefs d’entreprises et des industriels du monde entier sont venus dans cette ville-usine comme en pèlerinage.
En 2008, Toyota devient le premier fabricant automobile de la planète, une forme de mythe industriel contemporain.
Quelques mois plus tard, avec la crise et la chute des ventes, la compagnie affiche les premières pertes de son histoire. Début 2010, le rappel de millions de véhicules défaillants met brutalement fin à son âge d’or.
Aujourd’hui, la cité modèle est déjà considérée comme le symbole du déclin de tout un pays.

Une épopée industrielle
La réussite de Toyota City raconte en creux celle du Japon, cette nation obsédée de perfection qui a atteint son apogée à la fin du XXe siècle.
Vaincu et ruiné au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’archipel tente d’imiter l’Occident. Toyota City, à l’époque appelée Koromo, n’est alors qu’un grand village de 20.000 habitants. Le fondateur de Toyota, Sakichi Toyoda, son fils Kiichiro, et l’ingénieur Taiichi Ohno imaginent pour elle un grand destin : elle sera le laboratoire d’une nouvelle forme d’organisation du travail. S’inspirant des écrits de l’Américain Henry Ford, ils veulent rattraper les Etats-Unis sur le plan de la production. De tout l’archipel et même d’Amérique du Sud, des hommes et des femmes viennent travailler dans ses usines.
Dans les années 1980, le Japon s’impose comme une référence technologique et industrielle, et le toyotisme comme un modèle dans la majorité des grandes entreprises internationales.
Depuis, aucun autre système de production ne l’a dépassé.

Le déclin des mono-villes
Les soubresauts de Toyota City rejoignent ceux de nombreuses mono-villes dans le monde.
La Russie compte 400 mono-villes, des mammouths industriels hérités de l’époque soviétique et organisés autour d’une seule activité. Elles abritent un quart de la population urbaine du pays et ont été les premières victimes de la crise de 2008.
Aux Etats-Unis, la ville jumelle de Toyota City depuis 1960, Détroit, berceau du fordisme, est en partie à l’abandon. La capitale américaine de l’automobile et de son géant, General Motors, subissent de plein fouet la baisse générale des ventes de voitures dans le monde.

Source et vidéo en ligne :
https://www.france5.fr/portraits-d-un-nouveau-monde/#/theme/economie/toyota-city/

Découvrez tous les autres documentaires multimédias de France5 TV ici : https://www.france5.fr/portraits-d-un-nouveau-monde/#/accueil/

Point de situation du 20 mars 2011 à 06 heures Centrale de Fukushima I (Daiichi) par l’IRSN

Source : Note d’information de l’INSTITUT de RADIOPROTECTION et de SÛRETÉ NUCLÉAIRE ( IRSN )
https://www.irsn.fr/FR/Documents/home.htm

Situation des réacteurs nucléaires au Japon suite au séisme majeur survenu le 11 mars 2011
Point de situation du 20 mars 2011 à 06 heures Centrale de Fukushima I (Daiichi)

Depuis le précédent point d’information du 19 mars 2011 sur la situation de la centrale de Fukushima Daiichi, les informations obtenues par le centre technique de crise de l’IRSN permettent d’établir l’état suivant des installations.

Réalimentations électriques
La connexion d’un câble au transformateur provisoire du réacteur n°2 a été réalisée. L’alimentation électrique du réacteur lui-même n’est pas encore effective. Le réacteur n°1 pourrait être réalimenté le 20 mars à partir du réseau électrique commun aux réacteurs 1 et 2.
Etat des bâtiments
Le document en annexe résume l’état des bâtiments sur le site. (voir le pdf disponible en téléchargement sur le site web de l’IRSN)

Etat des piscines
Les quantités d’assemblages combustibles présents dans les piscines des réacteurs 1 à 4 sont confirmées (respectivement 292, 587, 514 et 1500 assemblages). Les puissances résiduelles associées ont été réévaluées par l’IRSN. Sur cette base, l’IRSN réévalue périodiquement les délais avant le début de découvrement des assemblages.
L’IRSN suspecte des fuites sur la piscine n°3 et peut-être sur la piscine n°1. La situation est néanmoins stable vue les injections effectuées par lances à eau.

Piscine du réacteur n°1
La puissance à évacuer est faible. Une baisse de niveau antérieure fait supposer une fuite dans cette piscine. L’utilisation de lances à eau sur camions semble prévue.

Piscine du réacteur n°2
La piscine est en ébullition. L’utilisation de lances à eau sur camions semble prévue, en dépit de l’intégrité du bardage supérieur du bâtiment. L’IRSN a peu d’information récente sur cette piscine.

Piscine du réacteur n°3
Une première ébullition a été stoppée par l’appoint en eau par hélicoptères et lances à eaux sur camion. Un camion de pompier avec un débit de 3,8 tonnes/min et une échelle de 22 mètres aurait été utilisé pendant 20 à 30 minutes. Un deuxième appoint en eau a été réalisé le 19 mars à 00h30 heure locale (le 18 mars à 16h30 heure de Paris).
L’IRSN estime que la dalle anti-missile située à la verticale de la cuve et de l’enceinte de confinement a dû être détruite lors de l’explosion hydrogène du 14 mars 2011. Si les ouvrages qui supportent cette dalle ont également été touchés, il est envisageable, outre les fuites éventuelles,
que le niveau d’eau maximal possible au dessus des assemblages combustibles entreposés dans la piscine soit diminué (dans le pire cas : 1 mètre au dessus du haut des assemblages). Ceci expliquerait les débits de dose très importants au droit du bâtiment et confirmerait les efforts pour maintenir en eau cette piscine.
Un appoint de 2000 tonnes d’eau a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 mars pendant 9 heures.

Piscine du réacteur n°4
Une première ébullition a été stoppée par l’appoint en eau par hélicoptères et lances à eaux sur camion. La puissance dégagée dans cette piscine est assez élevée. Un appoint de 80 tonnes d’eau a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 mars pendant 1 heure.

Piscine du réacteur n°5
La température de l’eau de cette piscine est en nette baisse. Le niveau d’eau est contrôlé. Le toit du bâtiment a été percé pour éviter une éventuelle combustion d’hydrogène comme sur le bâtiment N°4.

Piscine du réacteur n°6
La température de l’eau de cette piscine est stable. Le niveau d’eau est contrôlé. Le toit du bâtiment a été percé pour éviter une éventuelle combustion d’hydrogène comme sur le bâtiment N°4.
Piscine de désactivation commune du site
Cette piscine contiendrait de l’ordre de 6500 assemblages. Bien que la puissance unitaire dégagée par ceux-ci soit nettement plus faible que celle dégagée des assemblages présents dans les piscines des réacteurs, ils doivent néanmoins être également refroidis. La température et le niveau dans la piscine sont maintenant contrôlés.

Etat des réacteurs
L’IRSN se préoccupe des quantités de sel cristallisées suite à l’injection d’eau de mer dans les cuves des réacteurs (impact sur le refroidissement des cœurs, risque de blocage de soupapes…). De manière générale, il conviendrait de reconstituer des réserves d’eau claire sur le site.

Réacteur n°1
Selon l’exploitant, 70% du cœur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve serait maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui reste cependant partiellement dénoyé. L’eau contenue dans la cuve se décharge dans l’enceinte de confinement via une soupape. L’enceinte de confinement est maintenue intègre. Il n’y a vraisemblablement plus d’opérations de dépressurisation de l’enceinte de confinement. Il n’y aurait donc plus de rejet direct de produits radioactifs dans l’environnement pour l’instant. Ceci est néanmoins à confirmer dans la mesure où l’enceinte n’est pas refroidie.
La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteur n°2
Selon l’exploitant, 33% du cœur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve est maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui est maintenant sous eau. L’enceinte de confinement est endommagée, toutefois il ne semble pas que l’étanchéité soit remise en cause (la pression à l’intérieur du bâtiment étant fluctuante). Il n’y a vraisemblablement plus d’opérations de dépressurisation de l’enceinte de confinement. Il n’y aurait donc plus de rejet direct de produits radioactifs dans l’environnement pour l’instant. Ceci est néanmoins à confirmer dans la mesure où l’enceinte n’est pas refroidie.
La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteur n°3
Le cœur du réacteur est partiellement endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve serait maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui reste cependant partiellement dénoyé. La vapeur produite dans la cuve au contact du combustible s’évacue dans l’enceinte de confinement qui semble toujours étanche.
Une action de dépressurisation de l’enceinte est envisagée du fait de sa montée en pression. Cette action entraînerait de nouveaux rejets de produits radioactifs dans l’environnement.
La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteur n°4
La partie supérieure du bâtiment est endommagée. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteurs n°5 et 6
Le cœur de chacun de ces réacteurs est chargé en assemblages combustibles. Une injection d’eau dans ces cuves est maintenant en cours par un système normal. La pression et la température à l’intérieur de la cuve monte lentement. Ces réacteurs disposent de deux groupes électrogènes.
Centrale de Fukushima II (Daini)

Réacteurs n° 1, 2, 3, 4
Sur ce site, les réacteurs n° 1, 2, 3 et 4 ont atteint les conditions d’arrêt normales (appelées « arrêt à froid »). Aucune dégradation du combustible n’a eu lieu sur ces réacteurs.

Centrales d’Onagawa et de Tokai
Il n’y a pas d’élément particulier à signaler.

ANNEXE – commentaires de la photo aérienne (voir document pdf)
2 façades largement détruites – signe d’une explosion principale sous plancher de service
Ossature du toit terrasse
Réacteur 4
Piscine commune du site
Réacteur 3
Piscine probablement endommagée
Façade percée suite à une explosion dans la partie basse. Petite fuite partie basse du confinement
Puits de l’enceinte de confinement – protection biologique au dessus de l’enceinte disparue
Ruine de la moitié du plancher de service et du niveau inférieur suite à explosion
Réacteur 2
Façade impactée par projectiles provenant du réacteur 3
Réacteur 1
Plancher de service en place – piscine ok – protection biologique ok
Toit soufflé par explosion dans partie supérieure

Journées francophone de la recherche JFR 2010 : Inscriptions ouvertes

Cette annonce est déjà dans le forum de l’association Sciencescope Nous la remettons en avant ici.

JFR’10: Inscriptions ouvertes

Sciencescope a le plaisir d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour la JFR’10.
N’hésitez plus, inscrivez vous en ligne depuis le site https://jfr-2010.org et soumettez vos travaux pour une présentation sous forme de poster!

Quelques dates clefs :
# Date limite de soumission des résumés : 24 septembre
# Notification aux auteurs : 15 octobre
# Date limite d’inscription : 19 novembre
# Journée Francophone de la Recherche 2010 : samedi 27 novembre 2010

Nous comptons sur vous!

le bureau de l’association Sciencescope

> Site web de Sciencescope : https://www.sciencescope.org/

> Forum de l’association Sciencescope

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