Forum pratique et WIKI sur le Japon

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Un hôpital top de chez top !

Voilà, c’est fini! Je suis sorti aujourd’hui. J’ai passé un excellent séjour à l’hôpital. Le personnel était très « aux petits soins » – c’est le cas de le dire, mais aussi aux grands!
La communication était de niveau maximal, extrêmement bien faite et rassurante. Tout le personnel, du chirurgien à l’aide-soignante, en passant par les anesthésistes et les infirmières était très jeune, extrêmement poli, très professionnel. J’allais oublier le personnel administratif et les « techniciens de surface ». Tous très pros aussi.
J’en suis encore baba. Je n’en reviens pas qu’on ait pu atteindre un tel niveau. Ça n’a pas dû se faire du jour au lendemain…
Le nom de l’hôpital : 日本医科大学付属病院 Nihon ika daigaku fuzoku byôin.

Il se trouve près de la station Sendagi, sur la ligne Chiyoda, à Tokyo.
Vous le trouverez facilement sur le web. Il ne paie pas de mine de l’extérieur -ni de l’intérieur- mais vraiment je n’hésite pas, comme le fait parfois mon ami Cable pour les films, j’attribue 5 étoiles pour l’ensemble.

Opération chirurgicale : ça fait mal… au portefeuille !

Je dois me faire opérer courant juin et dois donc me faire hospitaliser pendant une semaine environ m’a annoncé la ravissante chirurgienne qui m’a examiné.
J’ai demandé à l’infirmière combien coûtait une chambre particulière. Réponse : 40000 yens par jour! Ils ont aussi des chambres sans douche, juste un lavabo, à 17000 yens mais elles sont rarement disponibles.
« Et les chambres ordinaires comprennent combien de lits?
– 8 lits… »
Alors j’ai dit : « Bon je prends seulement 2 ou 3 jours de chambre particulière et après, je voudrais être transféré dans une chambre ordinaire… »
Réponse de l’infirmière au bout du fil :
« Monsieur, nous ne pouvons pas vous garantir que nous pourrons vous changer de chambre en cours d’hospitalisation.
– Ah bon? Alors, je sortirai au bout de 3 jours, tant pis! Je signerai une décharge » ai-je répondu!

Voilà ce que j’avais écrit hier.
Aujourd’hui, nouvelle consultation, cette fois avec un jeune chirurgien très sympa qui me dit que dès le lendemain de l’opération certaines personnes sont déjà en train de trotter dans les couloirs et donc que la durée d’hospitalisation peut être considérablement réduite. Notez bien le « certaines personnes ». Ça dépend quand même de leur état…
Donc, si mon état est satisfaisant, ça m’arrange bien parce qu’à ce tarif je me voyais pas rester plus de 3 jours! Enfin… j’ai pas eu tout le détail des prestations, j’aurai peut-être droit à des « private dances » chaque soir…
Ensuite, revue de détail avec l’infirmière qui me dit que « pas de problème pour l’attribution d’une chambre mais qu’on ne pourra pas me la garantir vu que cela dépend des admissions en urgence. » Vu comme cela, c’est parfaitement compréhensible. Je ne voudrais pas qu’on laisse à la porte, dans l’ambulance, un pauvre diable ayant besoin d’un lit par ma faute. Le Japon a défrayé la chronique ces dernières années pour avoir refusé aux urgences des malades. Certains en sont même morts.
Bref, c’est la veille de l’hospitalisation qu’on me téléphonera pour m’annoncer mon sort. Génial, hein!
Je m’attends à quelque chose du genre : « Ah ben… on n’a plus que des chambres à 80000 yens/jour. J’ai vu la grille des tarifs aujourd’hui, il y en a ! À ce prix-là, on doit avoir la revue du Crazy Horse et son équipe au grand complet!

Safety Network Crisis : émissions spéciales de la NHK

Il y avait une émission très intéressante sur la NHK ce soir.
セーフティーネット・クライシス vol.3
しのびよる貧困 子どもを救えるか
http://www.nhk.or.jp/special/onair/091004.html
Les intervenants ont parlé des problèmes d’éducation des enfants en focalisant sur la paupérisation et ses conséquences sur les familles ayant des enfants à éduquer. On dirait que le vent a tourné à la NHK aussi…
D’après leurs chiffres, un enfant japonais sur sept est touché par la pauvreté. C’est un chiffre énorme pour une puissance économique comme le Japon! Avec pour conséquences, par ex., des enfants sous-alimentés, partant à l’école le ventre vide, beaucoup d’autres (ou les mêmes) n’allant pas chez le médecin alors qu’ils ont de la fièvre et même pas gardés -ni récupérés- par leurs parents car ceux-ci doivent aller à la kaisha (l’entreprise) pour ne pas se faire virer.
Vraiment très bonne émission, sans fard, sans langue de bois.
Surtout, les enfants étaient placés au centre des problèmes, pour le présent, pour l’avenir, ce qui, évidemment, est une excellente approche.

Extrait de la page du site présentant l’émission :
« 経済危機が深刻化する中、大量解雇の波は、非正規労働者ばかりか正社員にまで及んでいる。世帯主の失職の影響から、いま「子どもたちのセーフティーネット」が危機に瀕している。

OECDは、日本の「子どもの貧困」が際立って加速していると警告した。給食費や教材費が払えず小中学校への通学も難しくなったり、貧困から高校を中退せざるを得ない子どもが急増している。背景には、日本の社会保障制度が「正社員」を前提に設計されたまま、抜本的な見直しが行われていない点がある。子育て世代に当たる20代〜40代の、4割近くが低所得の非正規労働者であるにもかかわらず、子どもの医療費、教育費、住宅費、食費等の負担は、正社員家庭と同じく一律に求められ、貧困に拍車をかけているのだ。

子どもたちの「健全な育ち」を保証する「人生前半の社会保障」を築くには、どのようにセーフティーネットを張り替えていけば良いのか。番組では、日本の子どもたちの現状を検証し、さらにフィンランドなどの先進的な取り組みも紹介しながら、子どもたちのための社会保障・セーフティーネットのあり方について考えていく。 »
J’en remets une couche sur les Jeux Olympiques… Les sommes folles englouties par la municipalité de Tokyo pour la promotion de la ville, c’était vraiment pas la priorité de Tokyo. Si on ne fait pas grand choses pour les SDF, au moins qu’on s’occupe des enfants en difficulté.
Bon, ceci dit, que fera le Brésil?? Les enfants des favelas (bidonvilles brésiliens) auront-ils des billets d’entrée gratuits pour les JO ?

Les petites annonces de Tokyo

Vu ces petites annonces récemment… Les « sayonara sales » semblent en nette augmentation cette année… la crise est passée par là et un grand nombre d’expatriés retourne en France.
1. La date de notre depart approche…
Nous vous proposons une opération « soldes sur les sayonara sales »

Notre conseil : Attendez encore un peu, ça sera bientôt gratuit !!

2. Un masseur-kinésithérapeute diplômé d’Etat Français propose ses services.
Question : A-t-il bien le droit d’exercer au Japon? J’ai un gros doute. Le Japon n’est pas l’Europe quand même… Mais peut-être ai-je tort de me faire du souci. Il a dû se renseigner.

3. J’ai accouché de deux bébés prématurés…
Félicitations, Madame !
… Avez vous des noms d’hôpitaux ou de médecins (de préférence parlant français ou anglais pour la transmission des dossiers médicaux…) qui traitent ces cas?
Commentaire : Je lui souhaite sincèrement de trouver. Il y a de très bons hôpitaux à Tokyo. Mais trouver des praticiens spécialisés en néo-natalité qui parlent français, ça va être plus dur.
Donc, si vous avez des infos pour cette dame, abonnez-vous aux petites annonces de Tokyo pour les lui faire passer!

Silence, on bosse… à l’hôpital universitaire de Tokyo

Suis allé à l’Hôpital Universitaire de Tokyo aujourd’hui pour des examens « de routine ».
Le personnel est très sympa et diligent, le matériel ultra-moderne. À l’entrée de l’établissement, un panneau annonce le nombre de rendez-vous pour des consultations* de ce jour : 3603 !! Autant vous dire que ça bosse!

Suite au commentaire de Tartempion, je modifie cet article.
1.
* En réalité, il s’agit du nombre total de RV de consultations et de rendez-vous pour des examens divers (échographies, examens sanguins, radios).
2. J’ai demandé à un ORL de l’hôpital Kamio (déjà évoqué dans ce blog), où ça bosse fort aussi, combien de patients il voyait par jour. Réponse: « Ça dépend bien sûr du temps que je dois passer avec chaque patient mais ça oscille entre 30 et 50, plus souvent autour de 50 patients par jour ».

Des médecins compétents

Juste un petit mot pour dire que j’ai enfin rencontré des médecins compétents pour s’occuper de mon cas et que mon état s’est amélioré rapidement.
Le sujet de l’incompétence des médecins japonais a été souvent abordé dans le forum. Beaucoup y formulent des avis très négatifs. Quant à moi, j’ai rencontré beaucoup de médecins très compétents qui sont même devenus des amis, et il ne faudrait pas déduire de mon dernier billet que je condamne la médecine japonaise dans son ensemble.
J’ai constaté à plusieurs reprises que les médecins n’étaient pas suffisamment informés ni à l’écoute de leur patients, notamment lorsqu’il s’agit de soulager la douleur.

Allez au service des urgences dans la nuit si vous toussez !

Voilà une histoire qui va plaire à mon ami Cable
Je reviens de chez mon médecin traitant qui m’a prescrit il y a quelques jours des antibiotiques et un anti-tussif. Lorsque je lui ai dit que des quintes de toux me réveillaient chaque nuit à une heure du matin, et me tenaient éveillé plus d’une heure et demie avec des douleurs incroyables, il s’est mis à rire en me disant qu’il ne pouvait pas me donner plus de médicaments… Il doit penser que ça m’amuse de lui demander un traitement… 🙁 Je lui ai dit que pour arrêter les crises, je prenais ma dose de médicaments du matin en avance mais il m’a répondu qu’il ne fallait pas, que devais être « patient » (我慢する, la phrase « qui tue » car elle ne tient pas compte des différences personnelles face à la douleur) , et puis, je suis déjà « patient » puisque je suis malade… Je lui ai alors demandé ce qu’il fallait faire lorsque les crises survenaient. Réponse : « Si vous revenez au cabinet, on vous fera une radio. Mais s’il n’y a pas d’anomalie, je ne pourrai pas vous donner de médicaments supplémentaires ».
Bref, le dialogue de sourd. Et d’ajouter: « En cas de crise dans la nuit, allez au service des urgences ». Et bien sûr, dans ce genre de cas, le personnel dudit service des urgence vous demande pourquoi vous ne vous êtes pas fait soigner dans la journée et que votre cas ne justifie pas d’une consultation nocturne, et vous soigne finalement en faisant la gueule. Dans certains hôpitaux, on vous engueule presque. Et dans d’autres, on refuse même carrément de vous soigner. Certains cas de malades décédés suite à un refus d’hospitalisation par des services d’urgences ont d’ailleurs récemment défrayé la chronique au Japon.
Il faut d’ailleurs savoir que pour avoir une consultation au service des urgences, il est nécessaire de téléphoner au préalable! Un jour, ou plutôt une nuit, je m’étais pointé sans avoir prévenu et ils ne voulaient pas s’occuper de moi. J’avais menacé de faire un esclandre et finalement, ils avaient trouvé le temps de m’examiner…
Une autre fois, ma fille avait presque 41 de fièvre. Nous avions appelé les pompiers qui, après l’avoir examinée sommairement, avaient téléphoné au service des urgences pour savoir s’ils pouvaient la recevoir. Ce système est sûrement fait pour éviter un engorgement des urgences mais il n’est pas normal que les malades ne soient pas d’abord vus par un médecin qui décidera ou non d’envoyer le malade ailleurs si son état le permet. Il est en effet facile de se tromper de diagnostic par téléphone et si le malade décède, comme je le disais plus haut, c’est la faute à personne…

Allergie au pollen au Japon : se soigner et guérir

Mise à jour du 23 décembre 2017 : cela fait maintenant 10 ans que je suis le traitement de désensibilisation tous les 3 mois. Je n’ai plus de symptômes ! Ça marche !

Depuis quelques semaines, je suis régulièrement suivi à l’hôpital Kamio, près de la station Shin Ochanomizu (Tokyo) pour une allergie déjà ancienne au pollen de cèdre japonais. C’est une amie qui m’a recommandé cet établissement car un des médecins est la doctoresse Saito qui a découvert ce phénomène affectant des dizaines de millions de Japonais.

J’ai commencé un traitement de désensibilisation qui devrait durer 2 à 3 mois et, si je fais partie des 70% du taux de réussite de ces soins, je devrais être débarrassé définitivement des effets de l’allergie. Rendez-vous en février-mars pour les résultats.

Mercredi, juste avant la consultation, j’ai déjeuné avec Emmanuel que je connaissais déjà par son blog et plusieurs réseaux sociaux mais n’avais pas encore rencontré. Je profite de ce petit article pour faire un peu de pub pour le service Actu Japon qu’il a lancé il y a quelques mois. C’est un résumé quotidien en français de l’actualité japonaise envoyé par courriel aux abonnés.

Mise à jour : actu japon est désormais sur Twitter.

Les places non-fumeur au Japon

Les places non-fumeur continuent à gagner du terrain au Japon. En passant près de ce restaurant, j’ai remarqué ce panneau indiquant 88 places non-fumeur. Il y a environ 6 ans, je me souviens avoir demandé une place non-fumeur dans un des restaurants de la chaîne Freshness Burger (j’aime bien leurs hamburgers). Le gérant m’avait dit qu’il allait réfléchir et la semaine suivante… c’était fait! Inutile de dire que j’avais été très étonné! Comme quoi, il ne faut pas hésiter à réclamer!

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